The Piano Accident 2025
★★★½

--- (En français plus bas) --- When Kurt Vonnegut (The Shape of Stories) meets Guy Debord (The Society of the Spectacle)… With The Piano Accident, Quentin Dupieux brings together Adèle Exarchopoulos, Sandrine Kiberlain, Jérôme Commandeur, and Karim Leklou to deliver a cynical take on our times: a society of images and constant entertainment, where the reality of some becomes the spectacle of others, distracting us from our true condition. True to his narrative efficiency (you can tell he’s studied Vonnegut’s formulas well), Dupieux torments his characters. The heroine becomes a billionaire by posting short videos in which she tests every imaginable form of suffering. It’s hard to get into this film, with Exarchopoulos disfigured to excess… But everything starts to make sense as the story focuses on her character: a woman who refuses to share her story because she simply doesn’t care. Despicable, yet possessing a strange virtue: unable to feel physical pain, she has no sense of intimacy, no shame. She is nothing but an image, a reflection, a representation. The film questions the meaning of such a life — and, by extension, the meaning of ours, as we consume her experiences instead of living our own. --- Version Française --- Avec L’accident de Piano, Quentin Dupieux réunit Adèle Exarchopoulos, Sandrine Kiberlain, Jérôme Commandeur et Karim Leklou pour livrer un regard cynique sur notre époque : société de l’image et du divertissement permanent, où la réalité des uns devient le spectacle des autres, détournant l’attention de leur véritable condition. Fidèle à son efficacité narrative (on devine qu’il a bien étudié les recettes de Vonnegut), Dupieux martyrise ses personnages. L’héroïne devient milliardaire en publiant des vidéos de quelques secondes où elle teste toutes les souffrances possibles et imaginables. Difficile d’entrer dans ce film où Exarchopoulos est défigurée à l’excès… Mais tout prend sens à mesure que le récit se concentre sur son personnage : une femme qui refuse de livrer son histoire, parce qu’elle s’en fout. Infâme, mais dotée d’une étrange vertu : insensible à la douleur physique, elle ignore toute intimité, toute pudeur. Elle n’est qu’image, reflet, représentation. Le film interroge le sens d’une telle vie — et, par ricochet, celui de la nôtre, nous qui consommons ses expériences plutôt que de vivre les nôtres.
The Social Dilemma 2020
★★★★

A movie that needed to be made. It should be part of everyone's education.